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Replay du Webinaire : “Le parcours patient en chirurgie : Évolution du lien ville-hôpital”

Chers collègues,

Des évolutions autour de la prise en charge en chirurgie se développent depuis une dizaine d’années, pour une prise en charge davantage centrée sur le patient :

• Développement de la réhabilitation améliorée après chirurgie de la RAC, c’est-à-dire un ensemble de mesures pré, per et postopératoires visant à améliorer la prise en charge chirurgicale

• Réflexion croissante sur l’autonomie du patient, et son implication dans sa récupération après intervention chirurgicale

• Développement de l’accompagnement des patients à distance (appel téléphonique, solution de suivi à distance)

• … Ces changements dépassent les frontières de la seule structure hospitalière qui réalise l’intervention, elles impactent notamment les professionnels de ville (médecins généralistes, infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes…).

Dans la lignée des travaux d’accompagnement de 45 structures à la mise en place (RAC) par l’ARS IDF depuis 5 ans et en lien avec l’équipe nationale de l’expérimentation nationale Episode de soins chirurgical (A51 LFSS 2018), nous avons ainsi décidé de vous repartager ce webinaire en replay, sur le nouveau parcours patient en chirurgie.

Générique

Introduction

Indicateurs de qualité et de suivi du parcours patient de l’équipe nationale « Episode de soins chirurgical »,
Mme Khoudia DIAW,Chargée d’étude en économie de la santé, CNAM
 – PDF

Préhabilitation physique,
Pr Morgan LE GUEN, Chef de service d’anesthésie, Hôpital Foch
 – PDF

Coordination en préopératoire du parcours patient en orthopédie,
Mme Sandra BAZIN,
Infirmière coordinatrice RAAC, chirurgie orthopédique traumatologique, Hôpital Lariboisière PDF

Gestion des drains après chirurgie du sein à domicile,
Dr Fanny NEURANTER,
Gynécologue obstétricienne, CHI Poissy Saint-Germain;
Mme Justine CASTARD, infirmière de parcours RAAC, CHI Poissy Saint-Germain
 PDF

Rôle de l’HAD et des CPTS dans le parcours patient en chirurgie,
Mme Manuela AUDEL, Infirmière coordinatrice, GH Saint-Joseph; 
Mme Françoise AUBERT, Responsable projets parcours patients, GH Saint-Joseph;
Mme Sandrine BEAUDIER, Infirmière libérale, co présidente de la CPTS Paris 13;
Mr Vincent HERVY, Massseur-Kinésithérapeute, CPTS Paris 14;
Dr Marie-Laure ALBY, Médecin généraliste, CPTS 14
PDF

Conclusion

Foire à question

Il est important que le chirurgien soit impliqué et convaincu du bien de ce type de prise en charge. En colectomie et en cas de chimiothérapie néoadjuvante, la chirurgie est de toutes les façon décalées pour 5 semaines en moyenne ce qui laisse justement dans ce modèle le temps d’organiser la préhabilitation. Par ailleurs, si on organise le parcours dès la décision chirurgicale, on s’aperçoit qu’il se passe facilement 4-8 semaine avant le passage au bloc.

Résultats plutôt décevant en chirurgie orthopédique car limitation fonctionnelle forte en préopératoire. Enjeu partagé sur les patients âgés.

Pour le recueil des PROMS nous passons par un prestataire qui envoie un SMS aux patients qui ont été programmés pour une intervention.

Les AMA enrôlent le patient dans le fichier du prestataire au moment de la programmation de l’intervention.

Un SMS est envoyé au patient contenant un lien sur lequel le patient clic pour être redirigé sur le questionnaire.

Les envois sont : préopératoire, J45, J180, 1an puis une fois par an.

Les données sont collectées par le prestataire qui nous les retransmet par la suite via un tableau Excel d’extraction de données.

Le questionnaire se base essentiellement sur le KOOS – EQ VAS.

Le chemin clinique des J0 a été établi, avec les critères de non-éligibilité au J0 ; notamment critères médicaux, et mobilité (pas de patient en fauteuil roulant).

Hormis ces critères, les patients sont en J0 par défauts sur demande du chirurgien lors de la décision de poser une PTG.

Validation du J0 par l’anesthésiste en consultation pré opératoire à 1 mois.

Consignes de douche/ jeune (selon recommandations RAAC HAS) / traitements pré opératoire à prendre ou non remis au patient par les AMA et l’anesthésiste.

Revue des consignes par l’IDE RAAC suite à la consultation d’anesthésie.

Le patient fait sa pré admission plusieurs jours avant la date opératoire.

Envoi de SMS au patient la veille de l’intervention pour redonner les consignes et l’horaire de convocation (1h30 avant le passage au bloc). Les patients se rendent dans le service d’accueil chirurgical (UAC). Il se changent, prise des constantes, remplissage du dossier patient, attente dans une salle d’attente. Descente à pied ou en fauteuil roulant au bloc.

Valise mise dans un vestiaire, une personne de l’équipe d’orthopédie va les chercher pendant que le patient est au bloc pour les amener dans la chambre prévue.

Le lit du patient descend en SSPI pendant l’opération du patient.

Le patient remonte dans sa chambre dans le service d’orthopédie suite.

Je dois avoir environ 5 appels par jours de patients différents. Certains patients, très anxieux ou avec un risque de complication, appellent très régulièrement.

Les raisons sont très variées ; organisationnelles, complications post-opératoire potentielles (douleur, cicatrice, mobilisation), renouvellement d’ordonnance, prise des traitements…

Il est fiable pour faire une première approche.

Cela permet d’avoir un suivi régulier du patient, qui la plupart du temps va bien, mais de savoir rapidement s’il y a un éventuel problème et pouvoir appeler le patient.

Ça ne remplace pas un appel ou une consultation mais ça sécurise et cela permet également de redonner le numéro à appeler en cas de problème.

Les patients m’appellent le plus souvent pour :

– Douleur non soulagée

– Renouveller l’ordonnance d’antalgiques

– Doute sur la cicatrice

– Changement dans la mobilisation (régression de la mobilisation, nouvelle douleur, …)

– Confirmation des consignes pré et post-opératoire

– Transmettre des résultats biologiques

– Réassurance (bonne prise des antalgiques, bon respect des consignes, …)

 

Quoi qu’il en soit, étant donné qu’il s’agit d’une prise en charge en aiguë, nous n’avons pas la possibilité d’employer le terme d’ETP, qui ne peut concerner que les pathologies chroniques.

Effectivement, « l’école des patients » que nous allons débuter en pré opératoire, s’apparente très fortement à de l’ETP. Nous travaillons en collaboration avec l’équipe ETP de l’hôpital, qui s’est renseigné auprès de l’ARS mais cela ne peut pas être considéré comme de l’ETP.

Les objectifs sont sensiblement les mêmes à savoir d’autonomiser le patient en lui apportant les connaissances nécessaires pour adapter sa gestion de la douleur et sa rééducation de façon la plus personnalisée possible, ainsi que lever des sources d’anxiété.

Cependant, il ne s’agit pas d’un programme aussi complet que ceux de l’ETP avec un bilan individualisé, un programme adapté à chacun avec différents ateliers. Dans notre cas, le patient a une consultation avec l’IDE RAAC en individuel et aura une session en commun avec d’autres patients avec pour thèmes « gestion de la douleur », « technique de relaxation » et « rééducation ».

 

Oui les personnes âgées sont compliantes à ce fonctionnement.

Nous avons essentiellement des difficultés avec les patients qui ne parlent pas bien français.

Parfois les patients âgés répondent par des phrases et non les « codes » type CIC ou KIN, comme demandé, mais ils répondent.

Pour avoir fait mon mémoire de DU de coordination sur les dispositifs de suivis numériques, il semblerait que les outils numériques, y compris WebApp, application Smartphone,… sont très bien utilisées également.

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