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Faisabilité de l’urétéroscopie souple en ambulatoire pour la prise en charge des calculs urinaires : une étude rétrospective monocentrique

Article en français

Bosquet EPeyronnet BMathieu RKhene ZEPradere BManunta AVincendeau SGuille FBensalah KVerhoest G.

 

La maladie lithiasique est une maladie dont l’incidence est fréquente. Par conséquent, et dans un contexte où les techniques médicales améliorent les possibilités du recours à l’ambulatoire pour de plus en plus de catégories d’opérations chirurgicales, il a donc paru particulièrement pertinent d’évaluer la  faisabilité de l’urétéroscopie souple pour calcul en ambulatoire.

Une étude rétrospective monocentrique a donc été menée, incluant tous les patients ayant subi une urétéroscopie souple pour calculs en ambulatoire entre janvier 2012 et décembre 2013. Était défini comme un échec de l’ambulatoire une durée d’hospitalisation de plus de 12 heures ou la nécessité de ré-hospitaliser le patient dans les 48 premières heures. Une analyse univariée a été réalisée pour rechercher les facteurs prédictifs d’échec de l’ambulatoire.

Au total, 157 patients ont été inclus pour un total de 174 interventions. Il s’agissait majoritairement d’hommes (57,5 %), avec un indice de masse corporelle (IMC) moyen de 25,2 kg/m2 ± 4,3. Les calculs étaient majoritairement uniques (64,3 %), avec une taille moyenne de 14,2 mm ± 11,2. Une gaine d’accès était utilisée dans 39 interventions (22,4 %). Un drainage postopératoire par sonde double J était réalisé chez 103 patients (59,1 %).

Au total, 165 interventions (94,8 %) ont pu être réalisées en ambulatoire avec succès. Cette série a fait apparaitre  que l’urétéroscopie souple pour calculs urinaires ambulatoire était efficace et sûre, présentant peu de complications (3,4 %) et avec un faible taux d’échec (5,1 %).

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