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La question du mois : comment appréhender la reprogrammation d’une opération après le COVID-19 ?

Avec le Covid, mon opération a été reportée. Mon chirurgien m’a rappelé pour la reprogrammer. Est ce que je peux maintenant être vraiment rassuré de revenir à l’hôpital pour être opéré ?

Si votre chirurgien vous a recontacté, c’est qu’ il y a pour vous plus d’avantages que d’inconvénients à réaliser votre intervention le plus rapidement possible après ce report imposé de plusieurs mois.
Quels en sont les éléments :

–          les bénéfices : votre  intervention était prévue car elle était nécessaire soit pour améliorer votre qualité de vie, par exemple : pose d’une prothèse totale de hanche, ou chirurgie de la cataracte, ou pour améliorer votre santé, par exemple : ablation de la vésicule biliaire ou de l’utérus, ou encore pour le traitement d’une maladie plus grave comme un cancer.  Ces bénéfices sont plus importants aujourd’hui puisque vos problèmes de santé, douleurs et inconforts, ont sans doute augmentés au cours de ces semaines de confinement.       

–           les risques : il y a plusieurs types de risques : un risque lié à une éventuelle contamination par le SARS-COV2 (COVID-19) que vous pourriez subir à l’hôpital, et  un risque de faire une forme grave de l’infection virale si vous étiez contaminé, du fait de votre maladie ou de vos traitements.

  Concernant le risque d’être contaminé, il est devenu extrêmement faible car les équipes hospitalières ont mis en place des procédures spéciales d’hygiène et de protection très performantes. Concernant le risque d’une forme grave en cas de contamination, votre médecin ou chirurgien a dû vous adresser un questionnaire pré-opératoire et a analysé vos données médicales et vos médicaments de telle sorte qu’au moindre doute, il vous prescrira un prélèvement PCR (par écouvillon dans le nez) ou reportera l’intervention. 

N’hésitez pas à rediscuter avec votre chirurgien de cette “balance bénéfice/risque” car elle vous concerne en premier lieu et que vous pouvez évaluer vos bénéfices et vos risques différemment que le médecin. C’est le patient qui doit décider au final de ce qui est prioritaire pour lui.

Réponse rédigée par Madame Catherine Ollivet, représentante des usagers, et le Pr Henri-Jean Philippe, Coordinateur Médical

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